Passer au contenu

Panier

Votre panier est vide

Article: Comment -bien- choisir son costume ?

Comment -bien- choisir son costume ?

Comment -bien- choisir son costume ?

Le costume est un incontournable du vestiaire masculin. Dans l’univers professionnel ou les cérémonies, il impose une identité formelle. Mais il n’est pas rigide pour autant ! Il peut aussi être le compagnon chic et très agréable de vos rendez-vous et déplacements, avec ou sans cravate.

Ses déclinaisons sont infinies. Vous pouvez jouer sur les matières, les couleurs, les coupes, les finitions …et sa construction. En effet, celle-ci, cachée par le tissu et la doublure peut être très différente d’une pièce à l’autre.

Pour bien choisir, il faut d’abord définir votre projet avec précision. Pour quelle occasion ? quel usage ? quelle durée de vie ?

Voici quelques clés pour comprendre comment est confectionné un costume, et prendre les bonnes décisions.

 

1) Le choix du tissu

C’est évidemment le premier critère à considérer. Pour une raison esthétique, bien sûr, mais aussi une question de confort.

Vous prendrez en compte sa composition (matières naturelles ou synthétiques, mélanges, laine, laine mérinos, coton, lin…), sa structure (tissé, tricoté, sergé, jersey..), sa couleur, son fabricant (connu ou pas) et son poids. Tous ces éléments déterminent les propriétés du tissu et donc ses avantages et ses faiblesses.

Parce qu’il est impossible d’être exhaustif, voici nos recommandations qui tiennent compte du triple ADN de la marque Wolbe : élégance / efficacité / responsabilité

a) La laine merinos.

Parce qu’elle est douce, thermo-régulante, anti bactérienne, naturellement stretch et peu froissable. Elle a aussi une « main » incroyable. Très tailoring. C’est notre premier choix. Superfine, elle s’apprécie à travers les grades Super 100, 110, 120, 130 qui expriment la finesse de la laine. Plus l’indice est élevé, plus la laine est fine (super 130 = 17,5 microns). Attention, c’est un gage de qualité, de confort (douceur et respirabilité). Mais plus on monte, plus le prix sera élevé… et plus ce sera fragile. Notamment en termes de résistance à l’abrasion.

Nos références ici sont les maisons italiennes Carlo Barbera (pour les laines sèches) et Drago (pour les flanelles), dont les merinos super 130 sont vraiment magiques. 
Voici l'exemple de notre costume Carlo Barbera en personnalisation.

b) La Merinos Flex.

Parce qu’elle accentue la notion de confort stretch. Généralement, il s’agit d’un fil de merinos superfine à 98,5% et d’un fil d’élasthane pour 1,5%. C’est le compromis idéal pour superposer les avantages de la laine merinos (vus plus haut) et juste ce qu’il faut d’élasticité pour courir derrière le taxi, pédaler ou enjamber son 2 roues. 

Nos références ici sont les maisons italiennes Reda, Zignone, Marzotto, Vitale Barberis. Maisons au savoir-faire historiques dans la laine, mais qui ont su évoluer pour tenir compte des nouveaux rythmes urbains.

c) La Tonik wool.

Ou les laines « Fresco » en général. Ce sont des tissus construits à partir de fils torsadés sur eux-mêmes, et qui offrent une trame très aérée, donc respirante et infroissable. C’est un MUST pour l’été ou pour tous les voyages. Car elles sont excessivement stables. Seul incovénient, un toucher un peu sec. Mais quel confort !

Nos références sont ici la Tonik wool de Dormeuil, la laine Fresco et Fresco lite de Hardy Minnis (la seule maison à pouvoir revendiquer ce nom puisqu’ils en sont l’inventeur), la worsted wool de Huddersfield.
Voici l'exemple de notre costume Tonik Wool en personnalisation.

d) La Combat wool ®.

C’est notre jolie découverte pour améliorer la résistance à l’abrasion aux coudes ou à l’entrejambe. Résultat ? 10 fois plus de résistance à l’abrasion comparé à une laine merinos ou classique. Grâce au Cordura®, utilisé notamment dans l’outdoor pour protéger les épaules des vestes de randonnée de l’abrasion du sac à dos. La composition marie 58% de merinos, 38% de Cordura® et 4% d’élasthane. Le mariage parfait pour combiner les avantages de la laine (thermo régulation, anti odeurs, peu froissable), la résistance et le confort strech. Bien sûr, la « main » sera moins « couture ». Mais l’entretien et le confort exceptionnels.

Voici l'exemple de notre costume Ultim en combat wool®.

e) La laine Flexo.

C’est une cousine de la Combat wool®. Le mariage de la laine (55%), du synthétique (41% polyester) et élasthane (4%). Mais en moins résistant. Ce qui va primer ici, c’est le confort, le prix et l’entretien.

Voici l'exemple de notre costume Flexo en personnalisation.

 

2) Le choix des finitions 

Ce sera le deuxième critère à considérer. Parce qu’elles permettront d’ajuster votre costume à l’occasion que vous aurez déterminé. Certaines finitions seront plus excentriques et acceptables pour une cérémonie par exemple. Ce seront essentiellement des raisons esthétiques. Pour l’œil des autres, mais aussi pour mettre en avant votre silhouette. 

Bien sûr, une veste droite à 2 ou 3 boutons ou une veste croisée apporteront un style différent.

Il en va de même pour les poches : plaquées sur la veste, elles donneront un côté décontracté et plus sportswear. A rabat, elles seront classiques. Passepoilées elles seront plus distinguées et modernes. Leur inclinaison va aussi apporter plus ou moins de classicisme ou de fantaisie (plus c’est incliné, moins c’est courant).

Idem pour les fentes à l’arrière : 2 (à l’italienne) versus 1 (à la française). Ou pour les revers à l’avant de la veste (ouverts ou aigus). Ou enfin pour les finitions des pantalons : une pince, deux pinces, pli de repassage, passants à ceinture ou pattes de règlages latérales.

Petite astuce : il y a deux finitions qui vont ancrer la veste de costume dans l’univers « tailoring ». La boutonnière des manches « devrait » être fonctionnelle. Cela veut dire qu’on pourra défaire les boutons manuellement comme sur une chemise. Pratique si on veut retourner ses manches et faire apparaitre la doublure. Et la fausse poche haute sur la poitrine « devrait » être en forme de barque (« barchetta » en italien.)

Dernières recommandations maintenant au-delà de l’esthétique. Pour la doubure. En effet, celle-ci peut être une contrainte en termes de transpiration, d’odeurs, de liberté de mouvement et de pliage.

Généralement la veste est entièrement doublée, avec une doublure en viscose. Choisissez plutôt une doublure stretch si vous avez un tissu extérieur extensible (Merino flex, Flexo). Ce serait dommage d’être bloqué.

Mais il existe aussi 2 possibilités pour limiter la doublure dans les vestes :

a) La parementure américaine :
c’est une façon d’habiller la veste proprement, sans doublure dans le dos, à part un « papillon » dans le haut. Les pans intérieurs de la veste sont habillés avec le tissu extérieur. Ce qui offre une belle harmonie.

b) La veste peut être aussi seulement semi-doublée :
une doublure classique va être utilisée pour les deux pans latéraux. Mais le dos va être laissé nu. A part, encore une fois, les deux « papillons » sur le haut.

 

Ces constructions vont être recommandées pour les tissus qui ont des propriétés respirantes dont vous voudrez profiter. La laine merinos, la laine « fresco » par exemple. Ou pour les saisons estivales. Attention, le coût de cette option va être plus élevé car l’atelier va redoubler d’efforts pour être impeccable dans les finitions du dos. Souvent, la doublure permet de masquer certains détails approximatifs.

 

3) L’entoilage, un point essentiel !


Dernier point très important la construction de la veste. En effet, il en va de la veste de costume comme des matelas : leur « technologie » est cachée et donc invisible à l’oeil. Or c’est elle qui va garantir une partie de la longévité de votre pièce.

Pour maintenir la forme de la veste, accentuer sa tenue et la rapprocher de votre morphologie, des couches intermédiaires peuvent être superposées entre le tissu extérieur et la doublure. On appelle cela l’entoilage. Cela peut être du crin de cheval, du non-tissé en coton… Ces pièces varient en termes de taille, et d’endroits où elles sont positionnées. Elles peuvent être thermocollées au tissu ou cousues à la main. Vous ne le voyez pas, mais elles aident le tissu à résister dans des endroits plus ou moins sensibles.

Il y a 4 types d’entoilage. Pour les décrire, partons de celui qui est le plus technique et le plus complet. Vous comprendrez alors la différence avec les autres montages.

A) L’entoilage complet (full canvas en anglais)

Toute la veste est entoilée avec une superposition de 4 couches (figure A). Ces couches sont cousues au tissu à la main, grâce à une technique très pointue, longue et onéreuse. L’avantage est d’avoir une couche qui va s’adapter exactement à votre morphologie. Elle est généralement utilisée pour ce qu’on appelle la « grande mesure » et pour les puristes. Qui pourraient demain découdre leur veste et changer l’entoilage pour le remplacer. Et retrouver ainsi une veste presque comme neuve. Mais ce procédé ajoute plus de poids et de consistance au vêtement car la mise en toile s’applique sur l’intégralité de votre veste.

En termes d’usage, ce n’est pas forcément le meilleur compromis notamment en matière de confort (plus lourd, plus chaud).

B)  Le semi entoilé (half canvas en anglais)

On recherche ici le compromis entre durabilité et prix. On a souvent le haut du costume (torse, épaules, revers) dont l’entoilage est cousu. C’est sur cette partie que va se jouer l’essentiel du tombé (qui est important pour mettre en valeur votre corps) et c’est aussi cette partie-là qui va capter le plus de chaleur et qui serait le plus susceptible de se détériorer si c’était un thermocollage. A l’inverse la partie basse de la veste est thermocollée (étant donné qu’elle n’est pas vraiment supposée mettre autant en valeur le corps que le torse). 

C’est la solution recommandée pour la personnalisation. Le nouveau costume Ultim EVO sera construit sur cette base.

 

C) Le plastron

Il s’agit ici d’un entoilage concentré sur le haut de la poitrine, au niveau des tensions les plus fortes. Par contre, l’entoilage sera généralement thermo-collé. Il offre la structure et la tenue. Mais sera sans doute moins durable que l’option semi entoilée.

D)   Zero gravity

Il n’y a ici aucun entoilage. C’est l’option que nous privilégions sur les vestes Gianni et les vestes en jersey, extensibles et compactables. Pour faciliter le pliage et coller aux propriétés respirantes du tissu. Priorité absolue au confort et à la polyvalence. Le poids du tissu permettant un tombé parfait.

 

Conclusion

Voilà vous savez quasiment tout pour faire votre choix en toute connaissance de cause. Retenez au final qu’il n’y a pas de bon costume ! Il n’y a qu’un costume qui correspond parfaitement à l’occasion que vous aurez déterminé, à votre budget ou à votre usage précis. Faites vous plaisir désormais.

Wolbe est bien plus qu'un blog !

Découvrez notre boutique en ligne commercialisant tous les produits dont nous parlons ici !

à tout de suite de l'autre côté

Visiter notre boutique

Nous vous conseillons aussi :

La fabuleuse histoire du car coat

La fabuleuse histoire du car coat

Passionnés de vie en extérieur, nous voulions absolument avoir dans notre gamme une pièce technique qui nous protège de la pluie, du vent et même du froid. Mais soucieux de notre élégance, nous vou...

En savoir plus