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le layering, la solution pour rester frais et sec

Qui connait le layering, ou système des 3 couches ?

C’est une règle incontournable du vestiaire de sport.
Elle consiste à choisir intelligemment ses couches de vêtements pour n’avoir ni chaud, ni froid.

Le secret, c’est d’adapter sa tenue à l’intensité de l’effort prévu et à la température extérieure.
En favorisant la bonne évacuation de la transpiration !

En ville, comme nous partons pour la journée complète sans forcément avoir la possibilité de nous changer, c’est encore plus important. Pour optimiser notre bien-être, il faudra :

  • une “première couche” respirante
  • une “deuxième couche” respirante et chaude
  • une “troisième couche” qui protège du froid et des intempéries

1) le layering cherche à vous maintenir au frais et au sec

La transpiration est la cause majeure de notre inconfort lors d’un effort.
Elle fait “coller” nos vêtements à la peau.

Pour réduire cette gêne, il faut d’abord limiter la hausse de notre température corporelle.
Et favoriser l’évacuation rapide de l’humidité vers l’extérieur.

En randonnée, voilà comment le système des trois couches optimise le bien être et la performance (ci-joint le schéma du site coureur des bois)

le système des 3 couches coureur des bois

Pour définir ce qui est bon pour la ville, nous allons donc simplement adapter le raisonnement à nos tenues plus formelles.

2) le layering s’adapte t il au vestiaire de ville ?

Grâce à Wolbe, oui ! 

1) la première couche doit être respirante

C’est celle que nous avons en contact direct avec la peau. En ville, ce sera une chemise, un polo, un poloshirt,ou même un tee-shirt qu’on mettra sous un pull col boutons.

C’est certainement la plus importante du triptyque, et souvent la plus négligée. En évacuant la transpiration de la peau, elle évite la sensation de froid due à l’évaporation de celle-ci. Elle doit absorber la transpiration facilement et sécher rapidement.

La laine merinos est sans aucun doute la meilleure matière naturelles dans le domaine. Les écailles positionnées sur sa fibre  emprisonnent des bulles d’air qui créent une pellicule isolante. Celle-ci maintient au frais quand il fait chaud et au chaud quand il fait frais. Cette température “régulée” retarde énormément le déclenchement du mécanisme de transpiration !

Le Tencel® maintient au frais.

Le polyester est efficace en termes de séchage mais pas de gestion des odeurs.

Enfin, le coton absorbe bien mais ne sèche pas correctement. Quand on sait que 95% des chemises pour hommes sont en coton…il y a une première incohérence !

2) la deuxième couche est thermique et respirante

Son rôle sera de dissiper lentement la chaleur produite par le corps, pour maintenir une température constante. Et surtout de laisser passer la vapeur d’eau pour ne pas créer un effet hammam sous le vêtement. 

La chaleur de cette deuxième couche doit donc être proportionnée au temps qu’il fait et à l’intensité de l’activité. Un seul vêtement ne suffit donc généralement pas à tous les cas de figure.

En ville, la deuxième couche, sera généralement un pull, un blazer, un blouson léger, une veste de costume ou même une petite doudoune sans manche -body warmer-.

En termes de matières, pas de nouveautés pour la respirabilité et les odeurs. Laine mérinos, Tencel® en avant. Polyester déconseillé si sensibilité aux odeurs.
Coton déconseillé si mouvements importants.

système des 3 couches Wolbe

3) la troisième couche doit être protectrice

Elle doit être très efficace contre les éléments extérieurs : froid, pluie, vent. Sous peine de laisser échapper la chaleur. Et respirante si vous prévoyez d’accélérer le rythme.

Alternativement un car coat, un manteau, un imperméable, une parkaune veste coupe-vent.

Cette troisième couche est sans doute la plus chère et la plus technique. A vous de définir l’exigence qui vous convient ! L’éventail des protections -et donc des prix- est très large.

Entre une veste déperlante (traitée chimiquement en fin de production pour faire glisser l’eau… garanti uniquement pendant un certain nombre de lavages) et une veste complètement imperméable (grâce à une membrane résistant à 20 m d’eau et un thermo-collage intégral), les prix peuvent être multipliés par 10.

Encore une fois, il ne faut pas négliger l’aspect respirant de cette troisième épaisseur : respirabilité intrinsèque du tissu (grâce à des membranes respirantes de chez Sympatex®  ou Goretex®) ou des zips sous les aisselles…

les meilleures matières anti transpiration

La VISCOSE, un dérivé de pulpe de bois comme le Tencel® (mais traité chimiquement de façon beaucoup moins éco-responsable) a par exemple été analysée -dans la même étude de l’université de Gent – comme sans bactérie malodorante. Ce sera donc un choix pertinent pour les doublures intérieures.

3) Zoom sur des astuces pertinentes pour un layering optimal

  • soyez exigeant sur la ventilation de la dernière couche. Elle est aussi importante que l’imperméabilité si vous vous déplacez. Il existe donc plusieurs options : zips sous les aisselles, aérations avec quelques trous…
trench Boundless Wolbe
  • privilégiez les sacoches au sac à dos si vous roulez à vélo. Aucun vêtement ne peut réellement absorber l’impact important de la pression du sac sur votre dos… (ici la marque Helmut made in France)
sacoche de vélo Helmut made in france
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